SUR LA DISSOLUTION DES ORGANISATIONS FASCISTES

Publié le par la Rédaction

          Dans un  article du blog politique du Monde Droite(s) extrême(s), on pouvait lire hier que "la dissolution de l'Oeuvre française vient d'être annoncée par Manuel Valls, ministre de l'intérieur, à l'issue du conseil des ministres. [...] Les Jeunesses nationalistes, la branche "jeune" de l'Oeuvre est aussi frappée de dissolution."

 

          Afin d'expliquer cette décision, nous lui donnerons d'abord un nom: trompe-l'oeil. En effet, ceci n'est qu'une vaste blague. Car soit Valls est un parfait imbécile, soit il se fout ouvertement de notre gueule, étant tout à fait conscient que cette dissolution - tout comme les auto-dissolutions d'autres groupes tels que les Jeunesses Nationalistes "Révolutionnaires" et Troisième Voie - n'est rien de plus que du vent. L'article de Droite(s) extrême(s) le précise lui-même: l'Oeuvre française "est entourée de cercles concentriques- Jeune nation, les Jeunesses nationalistes et autres Cercle du 6 février-qui servent à la fois à filtrer les militants et à assumer les actions plus chaudes, sans mettre en péril l'organisation mère. Il faut donc s'interroger sur l'efficacité de leur dissolution." Il existera toujours des structures afin de maintenir l'unité du groupe (comment croyez-vous que Pierre Sidos a réussi à maintenir envers et contre tout l'existence d'un groupe fasciste, mlgré les dissolutions?). De plus, ces structures ne sont pas aussi officielles que l'Oeuvre française. Il faudrait être de la plus grande naïveté pour croire que les membres d'un groupe politique vont renoncer à leur combat sous prétexte qe ce groupe est devenu illégal.

 

          Les fascistes restent donc organisés et Valls applique la formule "tout changer pour que rien ne change".

Publié dans Anti fascisme

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